Est Républicain 10/02/2012
Chant Un stage initié par l’Institut européen de chant choral s’est tenu au Cim, sous la conduite du musicologue Daïnouri Choque, magicien de la voix Traitement de Choque
Daïnouri Choque (à gauche) a conseillé Jean-Pascal Desse, le chef de chœur d’Octavia, sur la façon d’enrichir la qualité de la voix en utilisant le moins d’énergie possible.
L’INSTITUT EUROPÉEN de chant choral a organisé au Cim, pour la chorale « A Chœur joie » Octavia et trois professeurs de formation musicale, un stage d’une journée avec Daïnouri Choque, musicologue et magicien du son des voix. Notre audition conditionne notre émission vocale. Aussi, lorsque notre cerveau analyse correctement le son perçu, le corps utilise moins d’énergie musculaire pour faire sonner la voix. Celle-ci devient alors plus riche et plus puissante. Ce mécanisme qui fonctionne de manière automatique et inconsciente chez certaines personnes, est peu actif chez beaucoup d’autres, y compris chez les chanteurs. Le stage proposait de développer une conscience plus fine du son et de ses constituants, et d’en tirer les conséquences sur la qualité du son collectif.
« Souffler dans la bulle commune »
Des exercices successifs ont permis de percevoir la contribution de chaque voix à l’espace du son du chœur. L’animateur a guidé les choristes pour chercher « le moment où les voix se mettent à sonner les unes avec les autres, comme si vous étiez en train de souffler dans la bulle commune et de la gonfler avec votre son ». Il les a encouragés à laisser le corps trouver ce qui est le plus confortable, car il s’adapte aux informations qui lui viennent de l’oreille et du cerveau. Enfin, il a laissé deux consignes essentielles : trouver le minimum d’énergie qui donne le maximum de son, et surtout, chanter dans l’écoute du son.
De précieux conseils que le chef de chœur, Jean-Pascal Desse, réutilisera abondement pour que le son du chœur Octavia vibre avec encore plus d’harmonie.